(par Chait Salim). A propos de la plainte déposée contre l’ex-députée Naima Salhi : deux ans passés sans qu’une suite favorable ne soit donnée par le tribunal de Cheraga

Nous sommes le 9 juin 2021. Deux ans passés sur le dépôt de la plainte contre l’ex députée, Naima SALHI, et aucune suite favorable n’a été donnée par le tribunal de Cheraga. Le pouvoir ne veut pas visiblement de procès pour racisme. Un délit grave assumé par beaucoup de ses affidés, comme ces islamistes-maison qui en font leur cheval de bataille dans la course vers le simulacre du 12 juin prochain.

Tout compte fait, l’Histoire retiendra que nous avons agi en citoyens responsables en déposant plainte contre une femme qui a failli provoquer une guerre ethnique, mais la justice de la ” nouvelle Algérie” en a voulu autrement.

Décidément, le racisme anti-Kabyles est assumé, voire banalisé par un régime qui tient plus à sa survie qu’à celle des millions de personnes réduites à la précarité, dans un climat politique et social des plus déliquescent.

Dans son voyage vers l’inconnu, le régime ne se refuse aucune forfaiture. Les conséquences d’une telle aventure seront très visibles dans quelques mois. Et ce n’est pas Bengrina qui va sauver les meubles.